Victor Segalen

Victor Segalen
Victor Segalen Nouméa 1904.jpg
Portrait de Victor Segalen en 1904 par Louis Talbot.
Biographie
Naissance
Brest (France)
Décès
Huelgoat (France)
Nom de naissanceVictor Joseph Ambroise Désiré Segalen
NationalitéDrapeau de la France Française
FormationUniversité de Rennes
ActivitéMédecinromancierpoèteethnographearchéologuesinologue
EnfantsAnnie Joly-Segalen (d)
Yvon Segalen
Autres informations
ConflitPremière Guerre mondiale
MaîtreÉdouard Chavannes
DistinctionMort pour la France
Œuvres principales
signature de Victor Segalen
signature
Victor Segalen, né le  à Brest et mort le  à Huelgoat, est un médecinromancierpoèteethnographesinologue et archéologue français

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Jeunesse

Victor Segalen (au centre) et sa famille vers 1887.




















Victor Joseph Ambroise Désiré Segalen naît le  au 17 rue Massillon dans le quartier de Saint-Martin à Brest1, fils de Victor-Joseph Segalen (écrivain du commissariat de la marine) et d'Ambroisine Lalance2. Il effectue sa scolarité en grande partie au collège des Jésuites de Brest de Notre-Dame-de-Bon-Secours3. À 15 ans, il échoue au baccalauréat4 mais entre l'année suivante en classe de philosophie au lycée de Brest et y obtient le prix d'excellence5. En 1895, il s'inscrit à la faculté des sciences de Rennes5 sous la houlette de sa mère6 et débute rapidement ses études à l'école préparatoire de médecine de Brest en 18967. Suivant les traces de son grand-oncle Pierre-Charles Cras et de son oncle Émile Lossouarn, il étudie de 1897 à 1902 à l'École Principale du Service de Santé de la Marine appelée dans le milieu La Principale8 à BordeauxNote 1. La discipline militaire ne lui laisse que peu de loisirs mais il s'adonne à la musique et à la bicyclette4. Victor aurait souhaité devenir officier de marine, mais cela lui est impossible car il est myope9.

Débuts littéraires

Après une première dépression nerveuse à cause d'une liaison amoureuse contrariée en 1899, il s'intéresse aux maladies nerveuses et mentales, et découvre Friedrich Nietzsche10. Cette même année, lors de ses vacances en Bretagne, il écrit pendant l'été son premier récit : A Dreuz an Arvor11. En novembre 1901, il passe à Paris et fait la connaissance de personnalités de la revue française Le Mercure de France9 qui l'encouragent dans ses travaux12 et où il publiera ses premiers articles : Rémy de Gourmont et Catulle Mendès, ainsi que Joris-Karl Huysmans qu'il a déjà rencontré une première fois en 189913. Il soutient sa thèse de médecine le  dont le titre universitaire est « L´observation médicale chez les écrivains naturalistes »9 qui traite des névroses dans la littérature contemporaine14. Elle est publiée par un éditeur bordelais, Y. Cadoret, qui édite la version universitaire mais aussi une version à faible tirage ayant pour titre Cliniciens ès lettres12. De février à septembre 190215, il effectue un stage au Centre d'instruction naval de Saint-Mandrier près de Toulon9 et son affectation en Polynésie sort dans le Journal Officiel le 20 septembre15. Il part du Havre le 11 octobre sur le paquebot La Touraine pour aller à Tahiti via New York où il rejoint San Francisco par le train ; mais la fièvre typhoïde le retient deux mois aux États-Unis. Il en profite pour prendre contact avec le quartier de Chinatown et sa population chinoise6. Le , il embarque sur le paquebot Mariposa pour rejoindre Tahiti.

Polynésie

Village breton sous la neige par Paul Gauguin, tableau rapporté par Segalen à son retour des Marquises.
À son arrivée, le , il est affecté en tant que médecin de la marine de deuxième classe sur l'aviso La Durance. Comme il n'aime pas la mer pour naviguer, il profite des escales pour découvrir de nouveaux paysages et d'autres cultures et civilisations. À la suite d'un cyclone, il participe à deux expéditions de secours dans l'archipel des Tuamotou16. Lors d'une mission de La Durance à Atuona (Île Hiva-Oa) aux îles Marquises qui devait ramener à Tahiti les bagages de Paul Gauguin décédé trois mois auparavant et inhumé au cimetière du Calvaire, il a l'occasion d'acheter aux enchères le 3 septembre des bois sculptés, la palette du peintre17 et ses derniers croquis qui seraient, sans lui, partis au rebut, à l'image du tableau intitulé « Village breton sous la neige18 » qu'il rapporte en métropole. Il dira plus tard « Je n'aurais pas pu comprendre cette terre sans être confronté aux croquis de Gauguin »19. Il confie ce tableau au peintre George-Daniel de Monfreid, ami de Gauguin, pour terminer les coins laissés inachevés18.
En 1904, il passe un court séjour à Nouméa, où il travaille beaucoup aux Immémoriaux20 qui raconte l'agonie de la civilisation maorie décimée par la présence européenne14, roman qui sera publié en 1907 sous le pseudonyme de Max-Anély. Puis il repart vers la France, toujours sur La Durance avec un journal et des essais sur Gauguin et Rimbaud, qui ne seront publiés qu'en 1978. Lors d'une escale à Djibouti, Segalen interroge les témoins du passage de Rimbaud21, mort à Marseille treize ans plus tôt. De retour en France, il épouse dans l'église St-Louis à Brest le  la fille d'un médecin brestois, Yvonne Hebert22 (décédée en 1968), qu'il rencontre au mariage de son ami Émile Mignard en février23. C'est le  à Brest que naît son fils Yvon Segalen. En avril, il rencontre Claude Debussy pour lui soumettre un livret en cinq actes, Siddhârta, qu'il est en train d'écrire. Mais le côté métaphysique du sujet et la difficulté à le mettre en musique obligent le compositeur à refuser24. Il lui propose alors de travailler sur un drame lyrique dont celui-ci composerait la musique : Orphée-Roi. Le livret de l’œuvre sera finalement publié seul en 192125.

Chine

Carte des deux expéditions archéologiques de 1909 et 1914 en Chine.

Première expédition

En tant qu'officier de marine, il peut prétendre à se présenter comme interprète de la marine et être affecté en Chine pour deux ans afin d'y apprendre la langue et la culture, comme certains de ses camarades de l'école navale26. En mai 1908, il suit les cours de chinois à l'école des langues orientales à Paris et au Collège de France sous la houlette du professeur Édouard Chavannes. Puis sur les conseils du sinologue Arnold Vissière27, il continue son cursus à Brest auprès d'un chinois de Hankou. Il devient médecin de 1re classe le 8. L'année suivante, il est reçu à son examen vers la mi-mars et obtient son détachement en Chine. Il embarque à Marseille le 26, rejoint Pékin par le train en mai et entreprend en août une expédition de dix mois en Chine centrale en compagnie de l'écrivain Gilbert de Voisins. Après le mois de février au Japon, il retourne à Pékin où il s'installera en mars 1910 avec sa femme et son fils Yvon.
En 1911, il participe à l'organisation de la quarantaine du grand port de Shanhaiguan à une douzaine d'heures de Pékin pour combattre la peste venant de Mandchourie28. Il est le secondant de Joseph Chabaneix, avec qui il se lie d'amitié, car Joseph est le frère de Paul, autre médecin ayant fait sa thèse intitulée « Essai sur le subconscient dans les œuvres de l'esprit » (1897) et citée par Segalen dans sa thèse de 1902.
Après sa nomination en mai au poste de médecin-major de deuxième classe à l'Imperial Medical College de Tianjin, il enseigne la physiologie9. En 1912, pour donner plus d'intensité à un texte en prose, il consomme de l'opium dans des fumeries afin de rédiger son poème Odes. Le 6 août, sa fille Annie (décédée le , à l’âge de 87 ans), diminutif de son premier nom d'auteur3, voit le jour à Tientsin8. La même année, la première édition de Stèles, recueil de 48 poèmes inspirés par sa première expédition, a lieu à Pékin. En octobre 1912, il laisse sa femme et ses deux enfants à Tientsin, pour soigner le fils du président de la République, Yuan-che-kai, victime d'une chute de cheval dans sa résidence d'été de la province du Hunan29.
Vers le 15 avril 1913, Joseph Chabaneix est atteint du typhus, il meurt en quinze jours, après une agonie de cinq jours. Segalen est à ses côtés, nuit et jour, il écrit :
« J'ai déjà vu mourir trois fois ce qui est notre camarade et dont on ne peut plus dire s'il est lui, s'il a été, s'il existe ou est ailleurs, ou nulle part. Jamais je n'ai suivi d'agonie comme celle là »
Selon J. Brossollet, cette expérience pèsera sur le reste de sa vie30.

Seconde expédition

L'écrivain se rend à Paris en juillet 1913, sa femme Yvonne enceinte restant à Tientsin, pour préparer une mission archéologique officielle avec Gilbert de Voisins31. Il en repart le  avec Gilbert et Suzanne Hébert en passant par Moscou pour prendre le transsibérien32. Ce sera l'expédition "Segalen-Lartigue-de Voisins", consacrée aux monuments funéraires de la dynastie des Han qui doit parcourir la Chine suivant une grande diagonale du Nord-Est au Sud-Ouest soit 6000 km 4. Son troisième enfant, Ronan Segalen, nait le  à T'ien-Tsin (décédé en 2006)33.
Il découvre le  la statue la plus ancienne de la statuaire chinoise (un cheval dominant un barbare)34. Cette étude sur la sculpture chinoise ne sera publiée qu'en 1972 (Grande Statuaire chinoise).

Première guerre mondiale

Victor Segalen rendant visite à Gilbert de Voisins, hospitalisé et réformé à Belfort en 1916.
Photo de deux Bìxì, par Segalen, à la tombe de Xiao Xiu (zh) (萧秀) en 1917
Sa mission en Chine achevée, il souhaite se rendre en Birmanie avant la fin de 1914 ; mais il reçoit, en tant que militaire le , alors qu'il se trouve à Kiang-fou (Lijiang) dans le Yunnan, une missive l'informant du début de la guerre entre la France et l'Allemagne3. L'écrivain embarque à Saigon avec sa femme en laissant ses deux plus jeunes enfants aux soins de sa sœur, pour rejoindre son affectation à l'hôpital de Rochefort35 puis, en novembre, à l'hôpital militaire maritime de Brest6.
À sa demande, Segalen se retrouve en mai sur la ligne de front, près de Dunkerque à Dixmude, en tant que médecin de la brigade de fusiliers marins. Mais victime d'une gastrite aiguë, il retourne à l'arrière en juillet 191536. Après sa convalescence à l'Hôtel-Dieu de Rouen, il retourne à Brest comme directeur-adjoint de l’hôpital militaire, poste qui lui laisse le temps de publier en juin 1916, Peintures37.
Le ministère lui propose une autre mission en Chine pour recruter des travailleurs destinés à remplacer les ouvriers combattants sur le front. Il arrive en Chine le  où il reste 15 mois. Il examine jusqu'à deux cents travailleurs chinois par jour tout en poursuivant ses recherches archéologiques. Segalen profite d'un congé sur place pour étudier et prendre en photo les sépultures de la région de Nankin et comble ainsi une lacune de six siècles entre le style de Han et celui des Tang6. Il y croise Saint-John Perse35.
Il rentre en France en mars 1918 et reprend son poste à l’hôpital militaire maritime de Brest où il travaille au poème Thibet, inspiré par la lecture du Padma Than Yig que lui fit le tibétologue Gustave-Charles Toussaint, rencontré à Shanghai en avril-juin 191738,39. De mai à juillet 1918, il suit un stage de spécialiste en dermatologie et vénérologie à l'hôpital du Val-de-Grâce40. Mobilisé à l'hôpital maritime de Brest comme chef du service de dermatologie et de vénérologie afin de lutter contre l'épidémie de grippe espagnole, il se surmène, devient dépressif et est hospitalisé à Brest41. Dès l’armistice, le , il entame des démarches pour son projet d’Institut de sinologie à Pékin mais son état de santé se dégrade avec des crises de dépression qui n'étaient pas sans rapport avec son utilisation de l'opium3.

Fin de vie

En janvier 1919, il tombe gravement malade et est hospitalisé temporairement pour une « neurasthénie aiguë » dans le service de psychiatrie de l'hôpital maritime de Brest, puis à celui du Val-de-Grâce42. On lui accorde un congé de convalescence de deux mois qu’il passe avec Yvonne en Algérie jusqu’au 1er avril chez Charles de Polignac (l'explorateur du Haut Yangzi, grand fleuve chinois)14. Il rentre épuisé, luttant en vain contre un état dépressif. Il rejoint Huelgoat pour sa convalescence. Le matin du mercredi  quittant l'hôtel d'Angleterre, il part en forêt pour une promenade. Son corps inanimé est découvert quarante-huit heures plus tard par Hélène Hilpert, une amie d'enfance, et Yvonne, sa femme qui connaissait l'endroit où il avait l'habitude de se réfugier3, un exemplaire de Hamlet à portée de main et son manteau plié. Une blessure au talon et un garrot suggèrent que Segalen s’est entaillé le pied sur une tige taillée en biseau et qu'il serait mort après être tombé en syncope. On découvre qu'il s'est fait un garrot à la cheville pour arrêter l'hémorragie43 mais ne l'aurait-il pas fait pour masquer son suicide44,45 ? Une stèle à son nom se trouve au niveau du gouffre à Huelgoat. Yvonne qui voulait des obsèques rapides, demande au médecin de retarder la date de la mort de Victor de deux jours correspondant à la date de découverte du corps pour éviter une autopsie46. C'est donc le 23 mai 1919 à cinq heures du soir que le décès de Victor Segalen est mentionné sur sa fiche militaire47. Les obsèques ont lieu le samedi 24 mai à l'église de Huelgoat. Selon ses volontés, il est inhumé au vieux cimetière de la commune où un petit chêne vert ombrage sa tombe48 recouverte d'une épaisse dalle de granit à peine équarrie49.

Hommages et postérité

Après coup, en 1934, l'État français a inscrit son nom sur les murs du Panthéon en tant qu'« écrivain mort pour la France pendant la guerre de 1914-1918 »50.
Sa correspondance, qui regroupe plus de 1 500 lettres, a été publiée dans son intégralité aux éditions Fayard en 2004. Expurgées par sa femme Yvonne, ces lettres donnent l'image d'un homme défenseur des cultures menacées mais la biographie rédigée par l'universitaire Marie Dollé écorne cette légende : « Il n'y a rien ou presque dans ses lettres sur la Bretagne et sur l'identité bretonne »45. Marie Dollé considère comme un contresens total de voir en lui un défenseur des peuples opprimés par le colonialisme, système dont il profite51. A l’occasion du centenaire de sa mort en 1919, l’école des filles de Huelgoat dans le Finistère a organisé plusieurs évènements en mai et juin 2019. Un hommage au poète, au médecin et au sinologue afin de mieux faire connaître ses idées et sa quête d’une compréhension plus aboutie entre l’orient et l’occident52. Au cours de l'été 2019, la ville de Landivisiau rend hommage au poète, à travers une exposition "photos en poésie" avec une trentaine de photos qui retrace son parcours53.

Œuvres

Même s'il a relativement peu publié de son vivant, l’œuvre de Victor Segalen est foisonnante. Les anthologies ci-dessous la découpent en "cycles" en fonction de la thématique dominante et de la période à laquelle elles ont été rédigées, ce qui permet d'éviter une séparation artificielle entre livres et articles, ou entre œuvres anthumes et posthumes. Chaque œuvre est présentée en fonction de sa première édition.

Anthologies

Portrait de Victor Segalen par George-Daniel de Monfreid, 1909.
Ce volume contient :
Les Préludes : (Les synesthésies et l’école symboliste) ;
Le Cycle polynésien : (les textes sur Gauguin, La Marche du feuPenser païensLes Immémoriaux) ;
Le Cycle de l’orphisme et des laissés pour-compte : (Le Double RimbaudVoix mortes : musiques maoriesOrphée-RoiGustave Moreau) ;
Les trois voyages du Cycle chinois : (Le Fils du CielRené LeysStèlesOdesPeinturesLa Grande StatuaireBouddhisme chinoisThibet)
Ce volume contient :
Cycle des apprentissages (Les Cliniciens ès lettresLes synesthésies et l’école symbolisteEssai sur soi-mêmeJournal de voyage) ;
Cycle polynésien (Les ImmémoriauxGauguin dans son dernier décorLe Maître-du-JouirHommage à GauguinLa Marche du feuPenser païensJournal des îlesLe Double RimbaudVers les sinistrésHommage à Saint-Pol-Roux) ;
Cycle musical et orphique (Voix mortes : musiques maoriesDans un monde sonoreSiddhârthaEntretiens avec DebussyOrphée-RoiGustave Moreau maître imagier de l'orphismeQuelques musées par le monde) ;
Cycle des ailleurs et du bord du chemin (Essai sur l'exotismeEssai sur le mystérieuxImaginairesUn grand fleuveBriques et tuilesFeuilles de route).
  • Victor Segalen (Édition établie par Henry Bouillier), Œuvres complètesvol. 2, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins »,  (ISBN 9782221067055OCLC 34221683)
Ce volume contient :
Cycle chinois (StèlesPeinturesLe Fils du CielÉquipéeRené LeysOdesThibetLe Combat pour le solLettre XSites) ;
Cycle archéologique et sinologique (Chine. La Grande Statuaire, les origines de la statuaire de ChineChez le Président de la République ChinoiseUne Conversation avec Yuan-Che-K’aiRapport de M. Victor Segalen sur les résultats archéologiques de la mission Voisins, Lartigue et SegalenPremier exposé des résultats archéologiques de la mission Voisins, Lartigue et SegalenSépultures des dynasties chinoises du SudLe Tombeau du Fils du Roi WouLa Queste à la Licorne).

Cycle des apprentissages

  • L'Observation médicale chez les écrivains naturalistes (thèse de médecine), Bordeaux, Y. Cadoret, coll. « Les Cliniciens ès Lettres »,  (lire sur Wikisource)
  • « Les Synesthésies et l’école symboliste », Mercure de Francevol. XLII, no 148,‎ p. 87-90 (lire sur Wikisourcelire en ligne)
  • Essai sur soi-même, Fontfroide, Fata Morgana, coll. « Bibliothèque artistique et littéraire », , 39 p. (OCLC 14953593)
Préfacé et annoté par Annie Joly-Segalen.

Cycle polynésien

Titre pour l'édition de 1921 des Immémoriaux, gravure sur bois de G.-D. de Monfreid.
  • « Vers les sinistrés : cyclone des îles Tuamotu », Armée et Marine,‎ 
  • Hommage à Gauguin1918
    Préface à Paul GauguinLettres de Paul Gauguin à Georges-Daniel de Monfreid, Paris, Georges Crès et Cie, , 357 p. (OCLC 12441221)
  • « Hommage à Saint-Pol-Roux », Les Cahiers de l’Iroiseno 12,‎ p. 8-11 (ISSN 0007-9898lire en ligne)
Discours prononcé par Victor Segalen, à Paris, le 6 février 1909, à la fin du banquet offert à Saint-Pol-Roux par un groupe d'amis : Fontainas, Paul Fort, Camille Mauclair, Stuart Merrill, Moréas, H. de Régnier, Jules Renard, Jules Romains, Vallette, Viele-Griffin, etc.
En annexe, "Journal médical de bord de la Durance".

Cycle musical et orphique

  • « Dans un monde sonore », Mercure de Francevol. LXVIII, no 244,‎ p. 648-668 (lire sur Wikisource)
Sous le pseudonyme de Max-Anély.
  • « Voix mortes : musique maori », Le Mercure musical,‎ p. 1001-1027 (lire en ligne)
Sous le pseudonyme de Max-Anély.
  • « Quelques musées par le monde », La Revue européenneno 4,‎  (ISSN 1147-6818)
Conférence prononcée à Brest en 1905.
Drame en cinq actes, écrit en 1903-1904.
  • Gustave Moreau, maître imagier de l'orphisme, Fontfroide, Fata Morgana, coll. « Bibliothèque artistique et littéraire », , 88 p. (OCLC 14001516)
Texte établi et annoté par Éliane Formentelli. Introduction par Pierre-Louis Mathieu. Dessin de Victor Segalen.

Cycle des ailleurs et du bord du chemin

  • Essai sur l'exotisme (préf. Annie Joly-Segalen), Montpellier, Fata Morgana, coll. « Explorations », , 91 p. (OCLC 6225118)54,55
  • « Feuilles de route », Le Nouveau Commerceno 41,‎  (ISSN 0550-1326)

Cycle chinois

Couverture de l'édition de 1922 de René Leys, illustrée par G.-D. de Monfreid.
Recueil de poèmes en prose.
Roman sur la Chine impériale écrit en 1913.
Roman, écrit entre 1914 et 1915 à partir des "Feuilles de routes", notes prises lors d'un voyage en Chine, et paru de manière posthume.
Œuvre poétique composée de cinquante-huit séquences, inachevée. - Publication posthume dans "Odes, suivies de Thibet" (1963) avec un choix de trente-huit séquences, édition intégrale en 1979.

Cycle archéologique et sinologique

  • « Rapport sur les résultats archéologiques de la mission Voisins, Lartigue et Segalen » (Séance du 18 septembre), Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettresvol. 58, no 6,‎ p. 553-560 (lire en ligne)
  • « Le tombeau du fils du roi de Wou (ve siècle avant notre ère) » (mission archéologique), Bulletin de l'École française d'Extrême-Orientno 22,‎ p. 41-54 (ISSN 0336-1519lire en ligne)
  • Mission archéologique en Chine (1914) : L'Art funéraire à l'époque des Han, Paris, Paul Geuthner,  (OCLC 458770826)
Œuvre inachevée, étude de l'histoire de la sculpture chinoise depuis les empereurs de la dynastie Han jusqu'à 1911.

Divers

  • « A Dreuz an Arvor », Les Cahiers de l’Iroiseno 80,‎ p. 206-213 (ISSN 0007-9898lire en ligne)
Premier texte connu de Victor Segalen (1899), présenté par Annie Joly-Segalen.
  • Dossier pour une Fondation Sinologique, Limoges, Rougerie, , 95 p. (OCLC 13010220)
Textes réunis, présentés et annotés par Annie Joly-Segalen.