duminică, 2 iulie 2023

2. Thomas Mann si ai sai

 Thomas Mann écartelé entre l’intime et l’épopée

Thomas Mann écartelé entre l’intime et l’épopée

Cela parait à peine croyable mais il n’existe pas de biographie en français de Thomas Mann (1875-1955), malgré le statut de l’écrivain et le rayonnement de son œuvre, alors qu’on ne compte plus celles consacrées à des seconds couteaux, des demi-soldes et des personnages du second rayon du XXème siècle littéraire. On trouve en traduction des essais sur son oeuvre ou des enquêtes sur l’ensemble de la famille Mann mais pas de biographie alors qu’elles ne manquent pas en allemand (en 1996, il en parut trois dans la même semaine). Serait-ce que les Français le considèrent comme trop daté ? Qu’ils tiennent ses romans pour trop sérieux, trop pesants ? A moins qu’ils ne le considèrent pas, tout simplement, son Nobel remontant tout de même à 1929. Gardons-nous d’en tirer des conclusions trop définitives. Il suffit de se souvenir qu’il y a une dizaine d’années d’encore, on trouvait difficilement des rééditions de Bernanos en librairie. Vaste et peuplé est notre purgatoire.

(Criticul Pierre Assouline pe blogul sau, La République des livres)

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Avec le Magicien (The Magician, traduit de l’anglais (Irlande) par Anna Gibson, 608 pages, 26 euros, Grasset), livre hybride à mi-chemin entre le roman et la biographie, Colm Toibin (1955) lui rend justice. Du moins comble-t-il une lacune. Ce n’est pas la première fois qu’il se livre à genre d’exercice. Il y a une quinzaine d’années déjà, l’Irlandais, qui enseigne le Ulysses de Joyce à Columbia University (NY), avait essuyé les plâtres de ce genre hybride à mi-chemin entre roman et biographie en revisitant la vie et l’œuvre de Henry James à travers le prisme de six années considérées comme une période-clé ; le résultat était assez convaincant sinon éblouissan(The Master).  

Le procédé est donc par lui éprouvé qui consiste à pousser l’empathie jusqu’à restituer une vie à travers le regard du héros. Il revendique d’imaginer ce que Thomas Mann pense lorsqu’il regarde par la fenêtre de manière à ce que lecteur voie le monde par le regard du héros. Ce qui ramène son livre davantage sur les rives du roman que sur celles de la biographie. Le séjour à Davos qui déclenchera la Montagne magique ? Vite expédié. Celui à l’hôtel des Bains au Lido ? Plus largement traité, mais il est vrai qu’il est le cadre de Mort à Venise… L’œuvre est si peu analysée qu’on en oublierait parfois que c’est d’un écrivain qu’il s’agit.

 Son Journal lui est évidemment très précieux. On a souvent dit que Mann était écartelé dans une zone grise d’incertitude entre l’intime et l’épopée, Mort à Venise et les Buddenbrook, toujours en tension entre ces deux pôles. Colm Toibin réussit très bien à brosser le portrait d’un personnage qui abritait deux hommes en lui en permanence, l’un prenant le dessus sur l’autre en fonction des circonstances : d’un côté un démocrate calme et mesuré, maitre de son art, passionné de musique de chambre et de poésie lyrique, solitaire comptant peu d’amis, qui aurait pu s’accommoder de la nouvelle Allemagne en choisissant comme tant d’autres l’exil intérieur ; de l’autre côté, un imprudent, un flamboyant à la sexualité débridée, qui détruisait son entourage et se laissait ronger par ses démons.

La musique, dont l’écoute le déstabilisait tant, contenait en germe sa propre destruction. Rien ne le plongeait dans le doute comme de penser que les dirigeants nazis et lui aimaient le même Wagner. Un homme sans qualités ni conviction ? Le jugement est un peu rapide même s’il a souvent l’air de flotter autant entre ses engagements qu’entre ses préférences sexuelles. Un homme plein d’incertitudes. Imprévisible, gris, froid, dépourvu d’affects, incertain, nerveux. Un homme ordinaire au fond qui aura arpenté l’Europe et le monde pour prononcer des conférences, répondre aux interviews, faire plaisir à sa femme, aider ses enfants et son frère, fuir le nazisme, mais qui ne rêvait que d’une chose : s’éloigner du bruit et de la fureur pour s’isoler du monde afin d’écrire en paix. Bourgeois conformiste et rêveur ambigu, cet ambivalent était rongé par le sentiment de son imposture.

Naïf au point de ne pouvoir imaginer que des gens aussi grossiers et vulgaires que les nazis soient capables de parvenir au pouvoir, de l’exercer et de le garder, il ne doutait pas de leur défaite alors que ses enfants Klaus et Erika prenaient tous les risques à travers leurs articles et leurs conférences pour informer les européens de ce qui se tramait et de ce qui les attendait, et que son frère Heinrich le pressait de s’engager. En ce temps-là, au début des années 30, il vivait pourtant à Munich mais passait le plus clair de son temps à écrire. Il aura assez de lucidité par la suite pour reconnaitre que, pour n’avoir pas vu ou pas voulu voir les signes avant-coureurs de la barbarie, il avait échoué à comprendre l’Allemagne. Toutes choses bien rendues par Colm Toibin qui n’a pas son pareil pour s’insinuer dans les pointillés d’une vie afin d’en débusquer le côté sombre.

Dépourvu de culture politique, Mann n’y entendait rien au fond et manquait de sens politique. Katia était plus subtile, plus fine, plus intelligente que son mari, lequel est parfois déroutant, ainsi lorsqu’il soutient mordicus lors d’une conversation avec ses enfants qu’il est en train de « lire Dante dans le texte, en anglais ». A table c’est un fantôme. Il ne participe pas. Un spectre qui est là sans l’être. Sa femme est du côté de la vie ; lui, du côté de l’absence. Contrairement à lui, d’un naturel austère, elle ne manque pas d’humour : « Si seulement tu te levais de bonne heure, tu pourrais écrire un livre qui intéressera le monde entier » lançait-elle à son fils Klaus alors âgé de 40 ans… On la voit se battre aux frontières en excipant de la qualité de prix Nobel de son mari, ce qui laisse les douaniers anglais aussi indifférents que les réceptionnistes suédois. Il aurait voulu s’installer définitivement en Suisse pendant la guerre car les montagnes lui rappelaient son pays et au moins, dans une bonne partie du territoire, il jouissait d’entendre parler allemand. Las ! Il n’obtint pour lui et sa famille qu’un permis de séjour provisoire. Plutôt qu’un sanctuaire, c’était une forteresse.

« Papa est un magicien ! » : c’était la plaisanterie de ses enfants pour le désigner tant il se plaisait à leur faire des tours de passe-passe mais le sobriquet lui restera. Ils étaient petits alors. Avec le temps, ça s’est gâté entre eux. L’auteur fait état d’une lettre terrible, signé de Michael, le plus équilibré de leur descendance, où tout est dit du couple Mann tel que leurs enfants les voyait. Elle date de 1949, année du suicide de leur fils Klaus. Ils se trouvaient alors en Europe et n’avaient pas daigné se déplacer jusqu’au cimetière du Grand Jas à Cannes :

« Je suis sûr que le monde t’est reconnaissant de l’attention que tu accordes à tes livres. Mais nous, tes enfants, nous n’éprouvons aucune gratitude pour toi, ni d’ailleurs pour notre mère, qui était toujours de ton côté.. Il est difficile de penser que vous êtes restés dans votre hôtel de luxe tous les deux pendant qu’on enterrait mon frère. Je n’ai dit à personne à Cannes que vous étiez en Europe. Les gens ne m’auraient pas cru. Tu es un grand homme. Ton humanité est universellement appréciée et applaudie. Je suis sûr que tu es couvert d’éloges en ce moment même en Scandinavie. Cela ne te dérange probablement pas que ce sentiment d’adulation ne soit partagé par aucun de tes enfants. En m’éloignant de la tombe de mon frère, je voulais que tu saches l’immense tristesse que je ressens en pensant à lui »

Son hésitation à retourner en Allemagne était à la mesure de l’immense ressentiment de la population dont ses amis lui assuraient qu’il se retournerait contre lui, l’exilé, le néo-californien. D’autant que c’est en Allemagne de l’Est qu’il voulait se rendre, ce qui le mettait au ban de la bonne société politique et mondaine de Washington qu’il avait courtisée. Mais sa véritable angoisse se situait ailleurs. Thomas Mann, qui avait a dû abandonner le manuscrit de son précieux Journal derrière lui en quittant l’Allemagne, craignait que, une fois découvert par la Gestapo, il ne soit l’objet d’un chantage eu égard aux confessions intimes qui y étaient consignées. L’idée que ses fameux cahiers soient remis un jour à Goebbels, le ministre de la Propagande, le hantait. Outre l’attirance pour tel ou tel jeune homme croisé au gré des voyages, on y trouvait consignées des pages troublantes sur la séduction qu’exerçait sur lui la beauté du corps de son fils Klaus alors adolescent.

Colm Toibin y accorde une grande importance. Il a ceci de commun avec Dominique Fernandez dans nombre de ses livres ou avec Jean-Luc Barré lorsque celui-ci a consacré trois tomes à la vie de François Mauriac : s’emparant de Thomas Mann découvert dans ses jeunes années, s’empoignant à nouveau avec son œuvre en miroir avec sa vie, il les revisite à travers le prisme dominant de son homosexualité refoulée. Que Mort à Venise soit relu sous cet angle, cela parait évident (encore qu’il s’agisse plutôt en l’espèce de pédérastie) ; mais les autres ? Avant même d’ouvrir son Magicien, il suffit de lire ses interviews pour deviner le sens légèrement orienté de sa démarche. Il revendique toujours sa qualité de gay quel que soit le sujet- et plus encore lorsque le-grand-écrivain-allemand est son centre d’intérêt. Le fait est que depuis une vingtaine d’années, le cas Thomas Mann est un sujet pour les études queer dans nombre d’universités. Lorsque Libération demande à Colm Toibin pourquoi, après Henry James et Thomas Mann il ne consacre pas un livre de ce genre à James Joyce, il répond :

« Parce que sa sexualité est totalement certaine. Il n’y a donc rien à explorer. Il n’y a pas de drame. Et aussi, peu importe ce que vous faites avec Joyce, vous devez faire face au sexe et essayer de décrire son esprit alors qu’il travaille sur Ulysse et Finnegans Wake. Cela demanderait beaucoup de travail littéraire. Mais en Joyce, il n’y a aucun secret. Il n’y a rien d’inconnu. Je ne peux pas travailler avec ça ».

On sait que tout écrivain écrit par rapport à son secret. Mais que Joyce n’en ait pas eu, est-ce si sûr ? L’exactitude n’est pas son propos. « Parfois moins j’en sais mieux c’est » reconnait Toibin. Mais est-ce vraiment un compliment quand un blurb de l’écrivain Richard Ford souligne que le Magicien est « une réussite remarquable de l’imagination » ? Ca se discute.

Mann était père de six enfants. Ah, ses enfants… : deux homosexuels, une bisexuelle et deux filles qui n’aimaient coucher qu’avec des vieux (Erika était la maitresse du chef d’orchestre Bruno Walter). Voilà le tableau tel qu’il se dresse. Mais le plus important, c’était son mariage. Plus encore que le portrait d’un mariage à la Nigel Nicolson, le Magicien est celui d’une famille de la haute bourgeoisie bohème dominée par la figure de Katia Pringsheim. L’auteur imagine ce qu’elle savait des démons qui agitait son mari, lequel avouait juste une relation à 15 ans avec un camarade de lycée. Parfois, elle en fut témoin : à 75 ans, il était tombé amoureux d’un jeune serveur à Zurich, au point d’écrire dans son journal qu’il pourrait échanger sa renommée contre l’attention de cet homme. Erika et Katia avaient même organisé des rendez-vous, du moins selon l’auteur. Alors qu’il travaillait à l’écriture des Confessions du chevalier d’industrie Félix Krull (le roman demeurera inachevé), il fut en effet envahi par un coup de foudre pour un certain Franzl, serveur au Grand hôtel Dolder, près de Zurich ; l’auteur nous apprend solennellement en isolant sa révélation, que non seulement sa présence dans les mêmes murs que lui mais pas au même étage le troublait infiniment, mais que « Chaque matin, il se réveillait avec une érection ». Certes… Dans ses carnets intimes, il l’appelait « mon envoûteur ». N’empêche que de son homosexualité active, on ne sait strictement rien et c’est pour ca que cela intéresse tant Toibin. Il imagine… Mais cette insistance à faire de ce secret-là la clef de son sa vie et de son oeuvre devient de en plus pesante et de moins en moins convaincante à la longue.

Au vrai, il semble que l’incertitude que l’auteur ne cesse d’explorer au cœur de la vie de Mann l’a si bien envahi qu’il en a tiré un livre au statut des plus incertains. Brillant, surprenant, d’une lecture incontestablement passionnante même si on aurait aimé en savoir plus par exemple sur la transformation du militariste pangermaniste en démocrate, d’autant qu’il n’est pas tombé dans le piège classique qui l’aurait entrainé à imiter le style de son héros. L’ensemble souffre d’être parfois nourri d’informations, comment dire, incertaines. La loi du genre élu par l’auteur. C’est à se demander si par instants, Toibin ne se trouve pas dans la même situation que le procureur anglais au proçès de Nuremberg : celui-ci croyait citer Goethe alors qu’en réalité, il citait le Goethe und Tolstoï (1932) de Thomas Mann.

Colm Toibin s’est rendu sur les lieux de mémoire de l’écrvain, à Lübeck bien sûr, le berceau de la famille qui a inspiré les Buddenbrook, mais aussi à Pacific Palisades (Californie), au Brésil d’où venait sa mère, sur la Baltique où il s’était fait construire une maison grâce à l’argent du Nobel. Ses sources ? Outre les œuvres de Thomas Mann et celles de ses enfants, les principales biographies consacrées à l’écrivain et traduites en anglais ainsi que quelques livres sur des musiciens, sur le IIIème Reich ainsi que le précieux Weimar en exil de Jean-Michel Palmier. Il n’a évidemment pas été voir du côté des archives.

Après avoir lu son Magicien, et passé d’excellents moments en sa compagnie, on est pris d’une soudaine curiosité qui nous pousse à aller chercher ailleurs ce qu’il en est de l’exactitude de tout ce qu’il a raconté sur le grand écrivain. Pour le reste, pour l’intime vérité d’un homme, Toibin c’est encore ce qu’il y a de mieux en français. D’autant qu’il n’y a rien d’autre. Rendre passionnante la vie de cet austère qui ne se marrait pas relevait du miracle. Au fond, le vrai magicien, c’est lui.

(« Thomas Mann et sa famille sur la plage de Nidden (Nida) en 1930 » photo D.R.; « Thomas Mann » photo D.R.:;  « Klaus et Erika Mann », Photographie de Lotte Jacobi ; « Thomas et Katia Mann » photo D.R.)

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Exista totusi o monografie mai veche, Thomas Mann de Maurice Godé, aparuta in 2013

Ce livre est une présentation très fouillée de la vie de Thomas Mann (un travail très fouillé, réalisé par un universitaire, ce qui peut parfois être un peu « rébarbatif » !) Nous suivons la vie de Mann, presque au jour le jour, nous assistons à la genèse de ses oeuvres. Nous voyons tout ce qui nourrit cette création : les sentiments de Thomas Mann (exprimés ou inavoués), les personnes de son entourage et également ses recherches documentaires, souvent très poussées.

Ce qui est aussi assez intéressant, c'est que Maurice Godé met souvent en perspective avec le moment de la création des remarques qu'a pu en faire Thomas Mann ultérieurement. Il ne reste plus qu'à lire ou à relire cette oeuvre abondante !


Maurice Godé, Thomas Mann / EDITIONS BELIN (15/09/2013) /  272 pages

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Uimitoarea familie Mann

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Hildegard Möller / Thomas Mann: une affaire de famille / Tallandier / Biographies / 13 Septembre 2007



 

Hildegard Möller, née à Berlin, s’intéresse depuis plusieurs années à la famille Mann. Après avoir obtenu un doctorat, elle a travaillé à l’Institut für Zeitgeschichte de Munich, et collaboré entre autres au grand projet sur L’émigration de langue allemande après 1933. Elle parle parfaitement le français

 

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Les femmes de la famille Mann ont-elles été heureuses ? Nées riches et rapidement devenues célèbres, membres d’une famille qui était admirée en Allemagne à l’égal d’une dynastie aristocratique, elles fréquentèrent les personnalités les plus importantes de leur époque, depuis la fin des années 1900 jusqu’aux années 1960. Et pourtant, aucune d’entre elles ne put sortir vraiment de l’ombre de Thomas Mann, géant de la littérature. Elles rivalisèrent pour attirer l’attention et obtenir l’amour du grand « magicien ». Il y avait Katia, patronne de la famille, au service de son grand homme de mari; la sauvage Erika, la fille préférée, toujours prête à faire scandale avec son époux Gustaf Gründgens comme avec son frère Klaus; Monika, la mal-aimée, vainement en quête de reconnaissance; et Elisabeth, la « toute petite », qui fut cependant la plus indépendante de toutes.Best-seller en Allemagne, ce livre raconte le roman vrai d’une famille exceptionnelle, nourri aux meilleures sources : lettres, carnets intimes, témoignages littéraires.

Hildegard Möller /  Die Frauen der Familie Mann

Editia germana: Die Frauen der Familie Mann

                                  (Femeile din familia Mann), Piper, 2004


Hildegard Möller

Dans la famille Mann, il y a aussi les femmes. À l'ombre de la montagne magique élevée par leur grand homme, ont-elles été heureuses ? Nées riches et rapidement devenues célèbres, membres d'une famille qui était admirée en Allemagne à l'égal d'une dynastie aristocratique, elles fréquentèrent les personnalités les plus importantes de leur époque, depuis le début du siècle jusqu'aux années 1960. Et pourtant : aucune d'entre elles ne put sortir vraiment de l'ombre de Thomas Mann, géant de la littérature. Elles rivalisèrent pour attirer l'attention et obtenir l'amour de leur grand « magicien », quelles qu'aient été les diversités de leurs itinéraires personnels. Il y avait là Katia, patronne de la famille, au service de son grand homme de mari ; la « sauvage » Erika, la fille préférée, toujours prête à faire scandale, avec son époux Gustaf Gründgens comme avec son frère Klaus ; Monika la « mal-aimée », vainement en quête de reconnaissance ; et Elisabeth, la « toute petite », qui fut cependant la plus indépendante de toutes... Et toutes empoignées par la littérature, pour le meilleur souvent, parfois pour le pire. Hildegard Möller raconte ainsi le roman vrai d'une famille exceptionnelle, nourri aux meilleures sources, et qui a obtenu outre-Rhin un très grand succès.



Hans Wisskirchen / Thomas Mann et les siens / Bartillat, 2002

Résumé

La famille de Thomas Mann incarne à elle seule un chapitre important de l'histoire littéraire de l'Allemagne au XXe siècle. Elle compte en son sein de nombreux écrivains de premier ordre. Les frères Thomas et Heinrich, mais aussi les enfants de l'auteur de Mort à Venise : Klaus, Erika, Golo... Cet essai retrace son parcours des origines à Lübeck aux années d'exil à partir de 1933. Il montre également les processus à l'œuvre au sein de la famille, marquée par de nombreux destins tragiques.

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A RTE Magazine /  1 e r  d é c e m b re > 7 décembre 2001 

Thomas Mann et les siens

PLUS D'INFOS / Genre:Téléfilm biographique
SYNOPSIS

Depuis 1940, les Mann vivent à Pacific Palisades, en Californie. Erika est partie à Londres, où elle anime des émissions en langue allemande pour la BBC. L'entrée en guerre des Etats-Unis, fin 41, suscite chez tous un immense espoir. Très vite, cependant, l'enthousiasme cède la place à la prudence. La guerre, en effet, s'annonce longue et difficile. Thomas Mann enchaîne les conférences et les interventions radiophoniques pour dénoncer les ravages du nazisme. Parallèlement, il entreprend la rédaction d'un nouveau roman, "Le Docteur Faustus". De son côté, Klaus, miné par la drogue et les déceptions en tout genre, tente de prendre un nouveau départ en se faisant naturaliser américain..

Thomas Mann melomanul, in 1932.



Uimitoarea familie Mann

Amazing Family
An exhibition in cooperation with the Buddenbrookhaus. 
Mon 6.8. 9:00 -  Fri 31. 8. 21:00
Pride House, Langhans




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