vineri, 30 iunie 2023

Galaxia Thomas Mann

 THOMAS MANN, Journal

Journal (1918-1921 - 1933-1939), traduit de l'allemand par Robert Simon, version française présentée et annotée par Christoph Schwerin, Gallimard,1985.

Journal (1940-1955), traduit de l'allemand par Robert Simon, texte établi par Peter de Mendelssohn et Inge Jens, Gallimard, 2000.

Thomas Mann, (n. 6 iunie 1875, Orașul Liber Lübeck⁠, Imperiul German – d. 12 august 1955, Zürich, cantonul Zürich, Elveția)


Thomas Mann, Journal, tome 1: 1918-1921, 1933-1939

Gallimard (24 mai 1985), Broché: ‎ 684 pages,


Quatrième de couverture
C'est toujours un rare privilège de pénétrer dans la vie quotidienne d'un grand écrivain. Avec le Journal de Thomas Mann, le privilège est multiple : nous participons à ses petites joies et à ses petites misères de tous les jours, mais aussi à l'élaboration de son oeuvre au fur et à mesure qu'il y travaille, qu'il forme des projets pour l'avenir, qu'il livre ses textes à la publication. Mais l'intérêt essentiel de ce Journal, ce sont sans doute les réactions à chaud de l'auteur face à la situation politique, d'abord dans les années 1918 à 1921, période où il vit intensément la fin de la Première Guerre mondiale, les troubles de la République des Conseils de Munich et les débuts de la République de Weimar. Il faut ensuite attendre 1933 pour que le Journal reprenne son fil. Nous ne saurons donc jamais comment Thomas Mann a ressenti la première tentative de faire fonctionner en Allemagne un État démocratique. Surpris par la prise de pouvoir de Hitler alors qu'il effectuait un séjour en Suisse, il comprend aussitôt la gravité de ce qui se passe et décide de ne pas rentrer en Allemagne. Dès lors, son Journal nous fait vivre sa répulsion vis-à-vis du national-socialisme, les problèmes que lui pose l'abandon en Allemagne de sa maison et de l'essentiel de sa fortune, mais aussi les espoirs et les joies que lui procure l'accueil que lui réserve l'étranger. Les séjours en France et en Amérique jalonnent cette période, et l'attitude antinazie de l'écrivain ne se dément jamais.


Thomas Mann, Journal: Volume 2, 1940-1955

Gallimard (4 octobre 2000), Broché: ‎ 816 pages

Résumé

Lorsque commence cette deuxième partie du Journal, Thomas Mann a soixante-cinq ans. Il s'agit donc ici des quinze dernières années de l'écrivain.Installé aux États-Unis, dont il ne tardera pas à devenir citoyen, il se fait construire la grande et belle maison de Pacific Palisades, tout près d'Hollywood. Il vit à son aise et en accord avec la politique de Roosevelt. Ce n'est qu'au plus fort de la guerre froide qu'il exprimera de vives réticences à l'égard de la politique américaine, et ce sera l'un des éléments qui détermineront son retour en Europe, puis son installation en Suisse.Le Journal nous montre un homme vieillissant mais encore plein de vitalité, avec ses faiblesses - vanité tirée de sa réception à la Maison-Blanche ou de son audience privée chez le pape, amourette de vieillard avec Franzl, le dernier de ses «jouvenceaux divins» - mais aussi avec ses grandeurs face à la souffrance collective et personnelle - la guerre, bien sûr, le suicide de son fils Klaus et la mort de son frère Heinrich. Un témoignage passionnant sur les dernières années d'un grand écrivain.

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Thomas Mann et les juifs,1995

de Jacques Darmaun 


L'image des Juifs, telle que l'appréhende Thomas Mann, subit les fluctuations de l'histoire et souvent les révèle, différente en 1897, 1918 ou 1933. Certaines idées reçues s'estompent, qui semblent se réveiller en périodes de crises. Fils de son temps, l'écrivain a le goût des notations d'ordre esthétique et biologique. Il s'efforce de cerner ce qui est, à ses yeux, une altérité raciale dont il scrute avec une vigilance d'entomologiste la spécificité haute en couleurs. Une iconographie sans cesse modifiée s'élabore, aux colorations multiples, comme une suite de variations sur un thème. En vertu de l'atavisme qui leur est prêté, les Juifs sont situés par l'auteur aux charnières de la modernité. Leurs voix résonnent au plus fort des grands débats du siècle (guerre, révolution, capitalisme, marxisme, nationalisme, racisme). Rien d'étonnant dès lors si un motif au départ marginal, et qui n'apparaît d'abord qu'en pointillé, s'étale. Mais en outre il se charge d'une symbolique dont la trame s'enchevêtre subtilement aux grandes lignes de l'oeuvre mannienne. De Naphta à Krokowski, de Joseph à Moïse, une filiation continue, voulue, conduit jusqu'au Breisacher du Docteur Faustus, où se poursuit le parallélisme établi entre Israël et l'Allemagne. La démarche chronologique dégage à la fois continuité et évolution dans le regard, empreint de fascination et de préjugés au départ, qui s'affine au fil du temps. Entrelacs des motifs, complexité des rapports d'un Allemand cultivé avec les Juifs de son époque, tel est le double plan sur lequel se focalise cette réflexion, contribution à l'étude des mentalités et recherche de l'unité profonde de l'oeuvre.

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 JEAN-MICHEL PALMIER, Thomas Mann et la Psychanalyse, BELLES LETTRES, 1982

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Thomas Mann, Correspondance avec Hermann Hesse

JOSÉ CORTI (25/02/1997), 327 pages

Résumé :

Encore jeunes, déjà célèbres et manifestement promis l’un et l’autre à un brillant avenir littéraire, Thomas Mann (1875-1955) et Hermann Hesse (1877-1962) firent connaissance en 1904 à Munich, hôtes tous deux de leur éditeur, S. Fischer. Espacée d’abord, puis plus régulière au fil des années, la correspondance qui s’engagea entre eux ne s’interrompit qu’avec la mort de Thomas Mann en 1955. Ce volume présente pour la première fois au lecteur français l’intégralité des lettres conservées ainsi que plusieurs documents en annexe qui, éclairant les arrière-plans historiques, idéologiques ou personnels de cette correspondance, permettent d’en apprécier précisément les enjeux.

Entre ces deux géants conscients de représenter, chacun à sa façon, une bonne part de ce que la tradition humaniste allemande pouvait avoir de plus précieux – comment ne pas évoquer là une autre amitié et une autre correspondance célèbres, celles de Goethe et de Schiller ? –, nous voyons s’approfondir l’attachement et l’estime au fur et à mesure que s’élèvent les édifices majestueux de leurs œuvres parallèles.

Mais il y a autre chose : dans la guerre que la folie du siècle mène contre ces valeurs humanistes, Thomas Mann et Hermann Hesse se trouvent vite en première ligne, sommés par les événements, qu’ils le veuillent ou non, de prendre clairement position. Entre Hesse, qui a démissionné en 1930 de la section de littérature de l’Académie des arts de Prusse, et T. Mann, qui le presse en 1931 de s’y faire réélire, entre l’un qui refuse avec une constante intransigeance de se ranger dans un camp et l’autre qui, en 1936, et non sans avoir tergiversé, se solidarise enfin sans réserve avec l’émigration allemande, ce sont deux conceptions du rôle de l’écrivain, de la mission de l’intellectuel qui s’opposent souvent, mais se rejoignent aussi parfois, comme dans le jugement sans aménité que l’un et l’autre portent sur l’Allemagne occidentale d’après 1945. Cet aspect-là aussi de l’échange entre Hermann Hesse et Thomas Mann retiendra sans doute l’attention du lecteur d’aujourd’hui.

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Theodor W. Adorno / Thomas Mann - Correspondance

134 pages / KLINCKSIECK (16/10/2009)


Résumé :

Sans doute le diable a-t-il organisé la rencontre de Thomas Mann et du philosophe Theodor W. Adorno, sans laquelle il eût raté son retour littéraire en plein XXe siècle. Le Russe Mikhaïl Boulgakov, il est vrai, y travaillait de son côté. Mais jeter l'héritier de la grande tradition humaniste allemande dans les bras d'un sociologue marxiste féru de musique dodécaphonique, c'était particulièrement bien trouvé. Les échanges entre les deux hommes baignent dans cette ironie diabolique, faisant crûment ressortir les contradictions de cette intelligentsia allemande que l'avènement du fascisme a dispersée aux quatre coins du monde. Mais du jour où ils mettent en commun leurs stupéfiantes ressources - d'intelligence, d'expression, d'invention, d'empathie-, ils savent aussi que rien de ce qu'écrit l'autre ne pourra jamais les laisser indifférents. Leurs deux univers additionnés dessinent une manière d'Allemagne idéale, qui se tiendra à bonne distance des gouffres jumeaux de la perdition et du salut. Édition de Christoph Gödde et Thomas Sprecher. Traduit de l'allemand et présenté par Pierre Rusch.

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Lettres de Thomas Mann 

                       Broché: 608 pages / Editeur : Gallimard - NRF (1966) / Collection: Du monde entier

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BELFOND (30/11/-1), 241 pages.
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Carti in romana








Thomas Mann, Scrisori, Univers,1974, 480p.,   traducere, prefata si note de Mariana Sora.
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O editie noua: Povestiri de T. Mann in 2 volume, la Humanitas
Moartea la Venetia. Povestiri 1893-1912
Mario si vrajitorul. Povestiri 1919-1953

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Volumul Moartea la Venetia. Povestiri 1893-1912, aparut la Editura Humanitas Fiction in 2021, impreuna cu cel de fata, Mario si vrajitorul. Povestiri 1919-1953, alcatuesc integrala prozei scurte a lui Thomas Mann. Primul volum reuneste povestirile de la debutul scriitorului pana la capodopera Moartea la Venetia, iar in cel de-al doilea figureaza textele de maturitate, intre care si hipnotica Mario si vrajitorul.
 
Thomas Mann publica povestiri si nuvele de-a lungul intregii cariere de scriitor, mai precis timp de sase decenii. Incepe in revista scolii, unde debuteaza la 18 ani, iar ultima nuvela este din 1953 cand autorul de 78 de ani mai avea numai doi de trait. Dar, invers decat la romane, cea mai mare parte a prozei scurte este scrisa pana in anul Premiului Nobel. In 1929 Thomas Mann avea doar trei romane [...], in schimb, opera nuvelistica era aproape incheiata, cu Micul domn Friedemann, Tonio Kroger si Moartea la Venetia de mult impuse. Avea sa mai scrie doar patru nuvele, e drept, toate capodopere: Mario si vrajitorul, Capetele schimbate, Legea si Cea inselata. Proza scurta a lui Thomas Mann pare fara varsta sau, mai degraba, varsta literara, sfidand-o pe cea a autorului, este de la inceput si pana la sfarsit maturitatea deplina. Greu de uitat, cu o perfecta stapanire a mijloacelor narative, cu personaje vii si subiecte tulburatoare, desi luate din cotidian, povestirile si nuvelele lui sunt pline de prospetime si vigoare. - Ioana Parvulescu
 
Thomas Mann este unul dintre rarii autori de azi pe care ii putem admira fara retinere. Nu sunt slabiciuni in opera lui, nu sunt nici in viata lui. - Andre Gide

Traducere din limba germana de Ion Roman.



DESCRIERE

Editura Humanitas Fiction publica integrala prozei scurte a lui Thomas Mann in doua volume. Primul volum reuneste povestirile si nuvelele de la debut pana la capodopera Moartea la Venetia.

„Povestirile si nuvelele demonstreaza ca opera lui Thomas Mann este de o actualitate indiscutabila: prin maxima finete psihologica combinata cu rasul si afectiunea fata de sufletele in care «se arunca o privire», prin tema artistului cu tot echivocul ei si ideea malentendu-ului si a superficialitatii care stau adesea la baza succesului, prin temele ei tabu, azi foarte la moda, prin curajul de a spune lucrurilor pe nume in toate nuantele lor, fara pudibonderie, prin jocurile lingvistice si intertextualitate impuse definitiv de postmodernism si, desigur, prin valorile ei umane si prin valoare artistica, de fapt, singurele care conteaza la bursa posteritatii literare.“ (IOANA PARVULESCU)

„Personajele artisti ale lui Mann, asa cum le portretizeaza in opere pre­cum Tonio Kröger in 1903 si apoi in Moartea la Venetia, sunt atrase de decadenta si dezordine nu numai pentru ca traiesc intr-o lume de declin istoric, desi acest aspect este important. Ele traiesc de asemenea la sfarsitul disputei dintre arta clasica si cea romantica, si au nevoie sa cunoasca si sa inteleaga partea romantica intunecata si ascunsa a vietii, sa intrebe in ce consta natura artistica si spirituala a acesteia.“ (MALCOLM BRADBURY, „Thomas Mann“, in The Modern World. Ten Great Writers)
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Thomas Mann in franceza:  84 Livres, 438 Critiques des lecteurs

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Colm Tóibín (trad. Anna Gibson), Le Magicien, Grasset, 608 p.





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